Le régime de micro-entreprise est dédié aux entrepreneurs individuels. Ce statut juridique commence à attirer de nombreux porteurs de projet en raison de la simplicité qu’il pourvoit. Il permet à l’auto-entrepreneur de gérer son activité en toute indépendance. Les avantages du régime de micro-entreprise sont nombreux.
Une simplicité d’investissement et de fonctionnement
Créer une entreprise sous le régime de micro-entreprise ne requiert pas de fonds de démarrage trop élevé. Selon le fonds disponible, le créateur peut investir un montant adapté à sa capacité de financement pour constituer le capital initial. De plus, les démarches à suivre pour la création d’une micro-entreprise ont été simplifiées. Dans la plupart des cas, elles sont gratuites.
Même au niveau du fonctionnement, ce statut promet une facilité de gestion. Le régime du micro-entrepreneur n’oblige pas l’entrepreneur à solliciter les prestations de professionnels comme l’expert comptable pour gérer la comptabilité. En conséquence, le régime du micro-entrepreneur permet de faire de l’économie.
Une comptabilité simplifiée
Comparé à d’autres régimes comme l’EIRL, l’EURL, l’EI ou encore la SASU, celui de micro-entreprise pourvoit peu d’obligations comptables. En effet, ce statut juridique ne requiert pas d’enregistrements comptables spécifiques. L’enseigne n’est pas tenu d’établir des comptes annuels et de faire un dépôt au tribunal de commerce en choisissant ce régime. Pour clarifier sa comptabilité et gérer ses transactions, le micro-entrepreneur n’a qu’à fournir un livre de recettes et un registre des achats. Ce dernier est obligatoire si l’activité de l’entreprise implique une vente de marchandises, de fourniture de prestations d’hébergement, de fournitures et denrées à consommer sur place ou à emporter.
Une facilité de détermination des charges sociales et fiscales
Le choix du régime de micro-entreprise permet également une simplification de détermination de charges sociales et fiscales. Pour cela, il suffit d’appliquer un abattement forfaitaire sur le chiffre d’affaires. L’abattement est évalué à 71 % des recettes pour toute activité de vente de marchandises, de 50 % des recettes dans le cadre de prestations de services et de 34 % pour les activités relatives aux BNC. L’application de cet abattement forfaitaire est avantageuse dans la mesure où les charges réelles seraient inférieures au taux applicable.
En ce qui concerne les charges sociales, un taux forfaitaire sur les recettes de l’entreprise est également applicable. Cela est fixé à 13,1 % pour une activité de vente de marchandises, 22,7 % pour une activité de prestation de services et 22,5 % pour une activité relative au RSI ou à la CIPAV.
En outre, sous le respect de certaines clauses d’éligibilité, les micro-entrepreneurs peuvent bénéficier d’un versement libératoire. De ce fait, le paiement de l’impôt sur le revenu et des charges sociales peut être effectué en une seule fois. Le taux d’imposition varie en fonction du type d’activité : 1 % des recettes pour une activité de vente de marchandises, 1,7 % des recettes dans le cadre d’une prestation de services et 2,2 % des recettes pour une activité relative au RSI ou à la CIPAV.